Dubray Armand Ferdinand


Il naît le 2 janvier 1887 à Saint-Christophe, fils d'Armand, menuisier dans la commune et de Marie Boisgard.

Ses parents se sont épousés le 11 août 1884 : l'époux, Armand est né à Neuvy-le-Roi, fils d'Armand Victor, boucher et d'Eugénie Froger ; l'épouse est native de Saint-Christophe, fille de René Élie, ferblantier et de Marie-Madeleine Chiquet. Un contrat de mariage a été passé devant maître Palusière, notaire à Saint-Christophe. Au recensement de 1886, on les trouve place du Marché ; au recensement suivant (1891), ils ont quitté Saint-Christophe pour Paris (20e).

Armand a eu un frère aîné, Armand Élie qui n'a vécu qu'un mois (26/07/1885-22/08/1885)

 

Il fait partie de la classe 1907 et porte le numéro matricule 4066 du 1er bureau de la Seine.

Il réside dans le 20e arrondissement de Paris et il exerce le métier de dessinateur en menuiserie. Ses parents sont domiciliés au 81 de la rue de Bagnolet (Paris 20e). Peut-être est-ce là qu'il demeure là qu'il demeure ?

Il a les cheveux, les soucils et les yeux châtains, le front ordinaire, le nez et la bouche moyens, le menton rond et le visage ovale. Sa taille est de 1,66m et son degré d'instruction générale est de 3.

Le 8 octobre 1908, il rejoint en tant que soldat de 2e classe, le 48e Régiment d'Infanterie. Il devient soldat musicien le 2 août 1909 puis est envoyé en congé le 25 septembre 1910 en attendant son passage dans la réserve. Le certificat de bonne conduite lui est accordé et il effectue une période du 23 octobre au 14 novembre 1911.

On le retrouve à cette époque au 20 rue des quatre fils puis au 29 rue des Francs Bourgeois dans le 3e arrondissement.

 

Armand Ferdinand DUBRAY épouse Mathilde Eugénie LEVSEN le 3 mai 1913 à Paris 17e arrondissement.

Il déménage au 20 rue Danton à Levallois-Perret (92).

 

L'ordre de mobilisation générale du 2 août 1914 le renvoie dans les effectifs du 79e RI stationné à Neufchâteau. Ce régiment va être mêlé à des combats extrêmement meurtriers :

  • Morhange (Moselle) du 14 au 20 août 1914
  • Grand Couronné (Meurthe-et-Moselle) du 21 août au 12 septembre
  • Bataille de la Somme du 25 septembre au 7 octobre
  • Bataille d'Artois du 7 au 31 octobre
  • Maison du Passeur (Belgique)
  • Bataille de l'Yser du 10 au 13 novembre
  • Belgique du 13 novembre 1914 au 15 avril 1915

On ne sait pas quand Armand Ferdinand est transféré à l'hôpital temporaire de Zuydcoote (Nord).

Il y décède le 15 décembre 1914 d'une fièvre typhoïde contractée en service.

Il est enterré dans la nécropole nationale de Zuydcoote

 

 

Son acte de décès est transcrit le 9 juillet 1918 à Paris 17e

 

Le sanatorium est évacué et transformé en hôpital militaire dès 1914. Des baraquements supplémentaires, détruits par la suite, seront construits pour en augmenter la capacité d’accueil. L’hôpital reçoit plus de 100.000 blessés durant cette période. Il subit des bombardements à plusieurs reprises, occasionnant des dégâts qui furent réparés après l’armistice en 1918.

 


Depuis le 20 septembre 2018, sur notre proposition, la municipalité de Saint-Christophe a fait graver son nom sur

la face arrière du monument aux morts de la commune.

Depuis le 11 novembre 2018, son nom figure sur un ensemble de plaques apposées sur le mur d'enceinte du Père Lachaise à Paris


 

Le nom d'Armand Ferdinand DUBRAY figure désormais avec 44 autres sur un panneau commémoratif conçu et financé

par "Histoire & Patrimoine de Saint-Christophe-sur-le-Nais".

Ce panneau, placé et installé devant l'Hôtel de Ville par la Municipalité a été inauguré le 8 mai 2019.

Sources : Site mémoire des hommes.fr, AD 37 en ligne, Généanet, Site Delcampe, David et Brigitte Bonnaud-Doyen, Michel Mirault.

Fiche mise à jour le 18 mai 2019.